Exposition
Le Quai des possibles de Saint Germain en Laye et l’Espace E-Maj de Noisy le roi sont des lieux d’exposition que Fanny affectionne tout particulièrement pour non seulement leurs grands espaces modernes, leur luminosité venant du haut du bâtiment (métaphore avec la lumière de la vérité dans caverne de Descartes qui va dans le sens de sa démarche artistique), mais aussi pour leurs démarches vers le Changement. C’est pour ces 3 raisons qu’elle monté 8 différentes expositions dans ces magnifiques lieux depuis 17 ans.
Exposition Enracinement/ Déploiement
C’est autour de cette exposition à l’Espace E-Maj jusqu’au 22 mai 2024 que toute l’œuvre de Fanny Goiffon vient s’enraciner. Nourri de ses racines l’homme s’élève, se remet en question pour venir redonner à la terre et à la société ce qui va de nouveau le nourrir. De cette exposition découle toute sa démarche pour encourager les gens à utiliser les transports en commun pour protéger la planète et à nourrir notre terre.
24, Chemin du Cornouiller,
78 590 Noisy le Roi
ouvert du mardi au samedi de 14h à 18h30. Entrée Libre
Exposition Terre/Enfermement
Dans la continuité, à l’occasion de la Journée Mondiale de la Terre ( 22 avril 24) et de la Journée mondiale de la Biodiversité (22 mai 24) Fanny Goiffon expose dans 3 lieux dont le Quai des possibles de Saint Germain en Laye et la balade dans les ateliers de l’Etang la ville le Week-end du 15 et 16 juin 2024 dans l’atelier de Caroline Sammut, 27 rue Jean Mermoz, 78 224 L’Etang la Ville.
Expositions/ installation autour des Métros du monde
Exposition/ Installation sur le projet du sens commun autour des métros des plus grandes villes du Monde, New York, Mexico, Rio de Janeïro, San Paolo, Calcutta, Hong Kong avec mon mécène Alstom et d’autres entreprises.
Depuis les années 2000 cette expositions à voyagé dans différents endroits et sous différentes formes, à la Médiathèque d’Orléans, la FNAC, Vanves, Saint Ouent et dans les locaux d’Alstom dans les différents métros parcourus dans le monde.
Projet en cours de développement dans les Métros
Ce projet cherche actuellement de nouveaux mécènes pour exposer dans les métros.
Projet en cours de développement sur les Jeux Olympiques et Paralympiques
Une certaine recherche à l’inversion.
Là où la pratique de Fanny se dépeint du corps féminin et des questions qui en gravitent la sphère, elle a, dans ses dernières œuvres parcourues une définition moins imagée du corps,
moins évidente peut-être, d’un propos trop peu donné en visibilité par les médiats et les espaces urbains qui ont cette force, si l’on peut l’appeler comme ceci, à dissimuler certaines vérités à la nature des corps dit empêché.
Fanny retourne la toile du châssis, nous propose la polarité de son geste en peinture. C’est le revers d’une toile qui n’a lieu d’être vue. C’est le face-à-face d’une face cachée. Ceci dansle but d’ouvrir l’image à une nouvelle sensibilité.
Une peinture où les représentations du corps, corps qui travers l’entièreté de son œuvre,
trouve finalement, bien par ce geste, un effacement, une dynamique qu’on pourrait dire,
subtile. Par cette dissolution du trait, le corps présenté n’est plus, il est insinué de fragilité. Nous y trouverons des références propres à Fanny, où les corps métalliques étrangers qui
réparent les corps par la médecine, se veulent le prolongement d’une jambe ou le soutien parfois du battement d’un cœur. Outil qui n’existe par seul indice à nos sens qu’au BPM
mécanique de stimulateur cardiaque. Une forme géométrique simplement circulaire participante malgré cette simple surface grise, à l’œuvre d’une vie. Ces sujets mis en avant
par l’artiste, au travers d’un parcours personnel tendent à proposer, au de-là des questionnements, son imagerie. A naturellement dévoilé ces corps/objets quand ces mêmes métaux, même prolongements de chaires, de mouvements et de souffles sont pourtant conçus pour ne pas qu’ils en soient ni sujet plastique, ni même d’une « mécanique ».
Alors l’inversion du médium pictural n’est plus un simple geste, bel et bien la métaphore de découvrir ce qui ne doit pas l’être. Ici, les choix de l’artiste sont conscient à la pratique de cette image au moment même ou elle peint en pré-inversion de celle-ci, au premier lieu du geste. Elle le fait sans prévoir qu’elle en sera l’image future et inversée, celle qui nous es aujourd’hui présenté. Fanny ne cherche pas à marquer la couleur plus qu’elle ne le sera pour prévoir l’image future. Elle ne prévoit pas et garde alors cette insinuation au champ subtil qui fait le message de Fanny Goiffon ; Ces choses mécaniques/métalliques inconnues à nos corps se trouvent à la liminalité d’une rencontre pour soutenir les mouvements, les souffles, les battements d’un cœur.
Joachim GARCIA